Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Bugatti Type 59, voiture de course de 1933
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La Bugatti Type 59, cette automobile ancienne fut produite de 1933 à 1936, il existait quatre versions de moteurs dont un turbo allant de 2,8 l à 3,3 l pour une puissance maximale de 250 ch.
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La Bugatti Type 59 est l’instrument du dernier combat de Bugatti contre ses adversaires de toujours, Maserati et Alfa Romeo, auxquels il faut désormais ajouter, en ce milieu des années trente, les machines allemandes. La marque a consenti un effort important pour son développement. De gros investissements ont été réalisés à un moment où la situation financière de la firme est mauvaise et où l’entreprise est mobilisée par les autorails.
Conçue pour la nouvelle formule des voitures de course, qui en limite le poids à 750 kilos la cylindrée étant libre et les machines pouvant être dotées ou non d’un compresseur, la Type 59 est une voiture profondément renouvelée. Son châssis est plus large que celui de la 51 et il a été allégé. Si les trains roulants demeurent dans la tradition Bugatti avec un essieu antérieur tubulaire et une suspension arrière par ressorts quart-elliptiques, l’essieu avant est coupé en son milieu, les deux moitiés étant reliées par un manchon.
Abaissé pour améliorer le centre de gravité, le moteur est un huit cylindres de 2,8 litres à six paliers et lubrification par carter sec. Les deux arbres à cames en tête sont entraînés par une cascade de pignons. L’alimentation est confiée à deux carburateurs Zenith inversés et un compresseur. Mais, en raison de la garde au sol réduite de la voiture, le sens de rotation de ce dernier est inversé pour pouvoir monter les carburateurs au-dessus. La puissance développée est de 250 ch. La boîte possède quatre rapports et le pont reçoit une double démultiplication pour abaisser l’arbre de transmission. Les freins sont toujours à câbles.
La Bugatti Type 59, est une automobile sportive développée en 1933 par le constructeur automobile français Bugatti. Destinée à courir en Formule 750 (pour 750 kg) elle ne signe que peu de succès. Elle remporte le premier succès de l'après-Guerre et le dernier d'une Bugatti en 1945, aux mains de Jean-Pierre Wimille à la Coupe de Paris. Huit exemplaires ont été fabriqués à Molsheim. La cession de plusieurs voitures d'usine a été accompagnée de la cession d'un stock de pièces détachées qui a servi à créer au moins deux monoplaces supplémentaires.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Bugatti ", France 1909 - ....
En 1881, naît Ettore Bugatti à Milan. Après l’école, il commence un apprentissage chez Prinetti & Stucchi, un fabricant de bicyclettes.
En 1898, Bugatti monte son premier véhicule à quatre roues pour Prinetti & Stucchi, la Type 1, comme on l’a appelée par la suite.
En 1901, la Bugatti Type 2 obtient une médaille à l’exposition automobile de Milan. Le baron de Dietrich, constructeur de véhicules de Niederbronn, en Alsace, est tellement enthousiasmé qu’il prend Ettore Bugatti sous contrat.
Entre 1902 et 1904, environ 100 automobiles des Types 3, 4 et 5 voient le jour sous le nom de Dietrich-Bugatti.
En 1904, pour Emil Mathis, Bugatti construit une voiture. Il s’agit du prototype pour la Type 6 et la Type 7.
En 1907, Bugatti s’installe à Cologne et produit pour la fabrique de moteurs à gaz Deutz des modèles quatre cylindres. En 1909, il fonde sa propre entreprise à Molsheim, en Alsace.
En 1909, Ettore Bugatti commence à construire des automobiles pour son propre compte.
Au salon automobile de 1910 à Paris, les « Bugatti » connaissent un vif succès.
De l’usine de Molsheim vont sortir au cours des 47 années qui suivent des véhicules équipés de moteurs quatre, huit et seize cylindres.
Son fils, Jean Bugatti (1909-1939) s’avérera lui aussi être un constructeur génial. Pour ce jeune homme à la fois sensible et déterminé, ce n’est pas une tâche aisée que de s’affirmer par rapport au père. Il n’a que 21 ans lorsqu’il commence à dessiner des carrosseries.
Le talent du jeune Jean est idéalement secondé par celui du dessinateur Joseph Walter. En 1939, la guerre met fin à la production de Molsheim.
Au cours des années qui précèdent et qui suivent la mort d’Ettore, survenue en 1947, ont lieu de timides tentatives de reprendre la production, mais en raison du décès prématuré de Jean, il manque à l’usine un dirigeant et, surtout, un esprit créatif.
En 1956, la tentative de come-back avec une voiture de course de Type 251 échoue. En tout, ce sont 7 950 Bugatti (de la Type 13 à la Type 101) qui auront quitté l’usine de Molsheim.
En 1991, le courtier en finances tyrolien Romano Artioli fait renaître la marque. À Modène (Italie), on construit l’EB 110, qui est alors la voiture de sport la plus rapide du monde (352 km/h).
En 1993 est montré pour la première fois au salon de Genève le prototype de recherche EB 112, une limousine avec un moteur douze cylindres de 6 litres et 460 chevaux.
En 1995, l’entreprise d’Artioli fait faillite. En quatre ans, 139 véhicules ont été construits.
En 1998 le groupe allemand Volkswagen AG rachète la marque Bugatti et demande au célèbre designer italien Giorgetto Giugiaro de la société Turinoise Italia Design de produire deux prototypes inspirés de la Bugatti EB 112.
En 2000 la société Bugatti Automobiles SAS, basée à Dorlisheim lance le projet de la Bugatti Veyron, moteur 16 cylindres en W, 1001 chevaux, 408.47 km/h, boite 7 rapports à commande séquentielle, pneumatiques de 20 pouces au prix de 1 000 000 euros hors taxes (soit 1 196 000 euros TTC).
En 2003 Thomas Bscher succède à Karl-Heinz Neumann à la tête de l'entreprise.
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